« Lorsque nous vendons un produit, notre travail ne fait que commencer »

Les directeurs techniques d'ICL à travers le monde Paolo Cozzi

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Pour garantir le parfait état de vos plantes et de votre gazon, ICL dispose des meilleures équipes de spécialistes à travers le monde. Bien qu’ICL soit un acteur mondial, nous sommes intimement convaincus qu’il est essentiel d’opter pour une approche locale. Chaque pays a son propre climat et ses propres défis à relever. Les solutions doivent donc être adaptées à chaque cas. C’est là que l’expertise des directeurs techniques d’ICL à travers le monde entre en jeu. Nous les avons interrogés sur leurs antécédents, leurs motivations et les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés sur leur marché.

Paolo Cozzi ne se décrirait pas comme quelqu’un de typiquement italien. « Je suis plutôt montagne, j’aime la glace et la neige. Mon climat idéal serait un maximum de 25 degrés en été et un hiver vraiment froid. » En tant que Directeur technique, Paolo est responsable de l’horticulture ornementale en Italie. Il se décrit comme un « quelqu’un de chanceux ». Parmi l’équipe des Directeurs techniques d’ICL, il est l’un des plus expérimentés. « J’ai rejoint ICL en 1997, donc je suis l’un des plus anciens. J’ai commencé en tant que Responsable commercial et j’ai fini par devenir Directeur commercial pour l’Italie. Mon collègue Gianni s’est vu confier la responsabilité des chiffres et des budgets, afin que je puisse me concentrer sur l’aspect technique, que je préfère. »

La culture de plantes et d’arbres a toujours intéressé Paolo. « Avant l’université, je savais déjà ce que je voulais faire, bien qu’au début, j’aurais préféré travailler dans la gestion forestière plutôt que dans les cultures ornementales. J’ai commencé en tant que Directeur de production dans une pépinière de Pistoia, près de Florence, l’un des centres de production les plus importants d’Europe. J’y ai travaillé pendant huit ans avant de prendre mes fonctions actuelles. »

 

Défis

Lorsque l’on pense à l’Italie, il est facile d’imaginer pourquoi le climat est au centre des préoccupations. L’été dernier, des images de rivières asséchées et de champs ayant perdu toute trace de vert ont fait la une des journaux. « Les températures étaient cinq à sept degrés au-dessus des moyennes par rapport aux dix dernières années », explique Paolo. « Nous avions l’habitude d’avoir un printemps. À la sortie de l’hiver, les températures augmentaient progressivement. Mais dès le mois de mars de cette année, les températures sont passées de 20 degrés à 30 degrés, puis à 35 ou 40 degrés, et ce jusqu’en octobre. Une période très longue et très chaude. Conséquences : un manque de précipitations provoquant un manque d’eau, une diminution de la qualité de l’eau et une augmentation du niveau de sel, de chlorure et de sulfates de sodium. Et puis il y a aussi la guerre, l’inflation et le manque de matériaux, ce qui a entraîné une augmentation du prix de la tourbe, du plastique et de l’énergie. C’est une période difficile. »

L’impact sur les plantes est énorme. « Il est particulièrement compliqué de lutter contre ce genre de températures », explique Paolo. « Votre seul recours est de fournir autant d’ombre que possible et d’essayer de diminuer la température de l’air avec de fréquentes pulvérisation d’eau. »

 

Innovation

Paolo fait de son mieux pour protéger l’environnement. Il y a plusieurs années, il a commencé à travailler sur la réduction de l’impact du lessivage des plantes en utilisant des engrais à libération contrôlée (CRF). « Par rapport aux engrais hydrosolubles, le lessivage d’azote, de phosphate, etc. est bien moindre. J’ai demandé à l’université de réaliser une étude sur les différences en matière de lessivage dans le cadre d’une monoculture. En utilisant des CRF, il n’y avait que 4 % de lessivage ; une différence de 30, 40 ou parfois même 50 %. Ce fut mon objectif principal au cours de la dernière décennie. »

 

Différences

Fréquemment en contact avec ses collègues d’autres pays, Paolo constate énormément de différences. « Les approches adoptées en matière de culture sont complètement différentes en Allemagne, au Danemark, en France ou au Benelux. Nous échangeons continuellement des informations techniques. Par exemple, l’empotage de grandes plantes cultivées en plein champ est inhabituel aux Pays-Bas, alors qu’il est courant en Italie. Grâce à toutes ses années d’expérience, Paolo sait s’adapter aux différentes cultures. « Chaque fois que je rencontre un collègue d’Europe centrale ou du Nord, je lui interdis de boire du cappuccino dans l’après-midi. Je plaisante, bien entendu. »

 

Réalisations

Interrogé sur sa plus grande réalisation au sein d’ICL, Paolo répond sans hésiter. « C’est d’avoir pu monter une équipe formidable composée de personnes qui ne sont pas simplement des collègues, mais des amis avant tout », dit-il. « Gianni et moi l’avons développée année après année, étape par étape. J’en tire une grande satisfaction. Les producteurs nous font confiance du fait de nos compétences, de notre expérience et de notre professionnalisme. Plus qu’une simple force de vente, nous apportons une expertise technique afin d’aider les producteurs à résoudre leurs problèmes, étape par étape, et de leur fournir une assistance continue. Lorsqu’ils nous achètent un produit, notre travail ne fait que commencer »