« Le Royaume-Uni est le paradis de l’horticulture »
Les directeurs techniques d'ICL à travers le monde Andrew Wilson
Pour garantir le parfait état de vos plantes et de votre gazon, ICL dispose des meilleures équipes de spécialistes à travers le monde. Bien qu’ICL soit un acteur mondial, nous sommes intimement convaincus qu’il est essentiel d’opter pour une approche locale. Chaque pays a son propre climat et ses propres défis à relever. Les solutions doivent donc être adaptées à chaque cas. C’est là que l’expertise des directeurs techniques d’ICL à travers le monde entre en jeu. Nous les avons interrogés sur leurs antécédents, leurs motivations et les défis spécifiques auxquels ils sont confrontés sur leur marché.
« Je dirais que je travaille avec des plantes et des personnes. Les plantes sont faciles à comprendre, les personnes sont plus complexes », s’amuse Andrew Wilson lorsqu’on lui demande de décrire son travail. Wilson travaille en tant que directeur technique chez ICL Professional Horticulture au Royaume-Uni et en Irlande. « Je rends visite aux producteurs, je leur donne des conseils pratiques et je leur propose des solutions en fonction de la structure de leur pépinière et de leurs attentes. J’aime aider les producteurs à comprendre les principaux problèmes qu’ils rencontrent et donner des conseils pour minimiser les problèmes de nutrition et obtenir des plantes de meilleure qualité. »
Le paradis de l’horticulture
Pour Andrew, le Royaume-Uni est le pays idéal lorsqu’il est question de plantes. « Le Royaume-Uni est le paradis de l’horticulture » déclare-t-il. « Les gens sont passionnés par les plantes depuis des siècles. Nous avons des jardins historiques exceptionnels et les consommateurs recherchent une large gamme de plantes. Imaginez le jardin d’un cottage avec une grande variété d’arbustes, de plantes vivaces et de plantes à bulbes. Je vais souvent en Hollande et les pépiniéristes y cultivent de gros volumes d’une même plante. Au Royaume-Uni, nos pépiniéristes cultivent de nombreuses variétés différentes. »
Passionné par les plantes
Selon ses propres mots, Andrew a toujours été passionné par les plantes. « Depuis l’âge de cinq ans, j’ai toujours cultivé des plantes. Quand j’étais à l’école, je savais ce que je voulais faire. Au tout début, je voulais nettoyer les rues au volant d’un camion poubelle, puis je me suis pris de passion pour les plantes. Chaque fois que je me rends à une fête d’anniversaire, j’ai l’impression d’être une sorte de médecin : tout le monde a une plante en mauvaise santé ou qu’il ne sait pas comment entretenir. »
Andrew éprouve toujours la même fascination pour les plantes. « Les plantes sont sous-estimées. Elles sont bien plus intelligentes que les animaux. Elles peuvent synthétiser tout ce dont elles ont besoin à partir de la lumière du soleil, et ce bien plus efficacement qu’un panneau solaire. Elles peuvent absorber les nutriments dont elles ont besoin. Personne sur terre ne peut survivre sans plantes ; elles occuperont une place de plus en plus importante à l’avenir. »
Changement climatique
Interrogé sur les plus grands défis actuellement rencontrés au Royaume-Uni et en Irlande, Andrew souligne deux points en particulier, le premier étant les conditions météorologiques extrêmes dues au changement climatique. « Nous avions l’habitude d’avoir des hivers beaucoup plus rudes dans les années 1980 », déclare-t-il. « Si vous ne rentriez pas vos plants cultivés en pépinière, vous perdiez bon nombre d’entre eux lorsque les températures atteignaient -10°. Aujourd’hui, les gelées se font de plus en plus rares. Le climat est très humide en hiver. Nous faisons face à des épisodes de précipitations extrêmes en hiver avec moins de pluies au cours des périodes estivales, qui deviennent de plus en plus sèches et plus chaudes. Les plantes sont exposées à davantage de stress et la nutrition devient problématique. »
D’autre part, l’évolution climatique permet de cultiver différentes plantes. « Notre climat se radoucit et ressemble de plus en plus à celui que l’on pourrait rencontrer en France », explique Andrew. C’est pourquoi nous cultivons désormais des cépages de champagne dans le sud de l’Angleterre. Certains producteurs français s’installent ici, car leur climat devient de plus en plus extrême et le nôtre est plus adapté aux raisins.
Milieux de culture sans tourbe
Un défi encore plus grand auquel fait face Andrew est la transition vers des milieux de culture durables. « Le Royaume-Uni s’oriente vers des milieux exempts de tourbe » déclare-t-il. Par conséquent, on constate une évolution vers des alternatives sans tourbe telles que la fibre de coco, la fibre de bois et le compost vert. Il met en avant le produit à base de fibre de bois d’ICL développé pour remplacer la tourbe : Fibagro. « Nous utilisons des copeaux de bois durables provenant de forêts certifiées FSC dans la région de Dumfries & Galloway, au sud-ouest de l’Écosse. Ces forêts sont très proches de notre usine qui produit les milieux de culture ; il s’agit donc d’un processus qui s’inscrit dans le cadre du développement durable. Nous pouvons remplacer une part importante de tourbe par du Fibagro. »
Conseils
Une majeure partie du travail d’Andrew Donner consiste désormais à fournir des conseils aux producteurs au sujet des milieux de culture sans tourbe. Par chance, il n’est pas seul. « Nous disposons d’une assez grande équipe au Royaume-Uni et en Irlande, avec 10 technico-commerciaux sur le terrain qui rendent visite aux producteurs locaux. Je couvre l’ensemble du Royaume-Uni et de l’Irlande et j’ai tendance à échanger davantage avec les producteurs de grande envergure. Je passe beaucoup de temps à réaliser des présentations en ligne auprès des producteurs et à superviser des essais pratiques pour effectuer des démonstrations et envisager de nouvelles idées. De mon point de vue, on doit disposer du bon produit et des bons canaux de distribution, tout en proposant un service à la clientèle et en développant des relations solides avec le producteur. Voilà tout. »